J'aime Paris au mois d'Avril

21h Café Reno, avec Georges Brassens jouant en arrière scène, nous en sommes déjà à notre 11e journée en France... nous avons enfin trouvé un moment de répit pour poser le thé et débuter la rédaction d'une aventure qui s'annonce fort mouvementée. Nous regardons par la fenêtre... les gens défilent à travers les ruelles étroites de Bordeaux. Il n'y a pas à dire, ça grouille de vie. Maintenant, par où commencer?


Paris chaotique

L'avion atterit le 3 avril 2007 à l'aéroport Charles de Gaulle de Paris... nous arrivons aux frontières ; "Une étampe s'il-vous-plaît!" tout en présentant nos passeports. "ça fera 10€!" réponds le douanier en nous taquinnant (ça coute rien). Nous posons pied pour la premiere fois en sol européen. L'arrivée est souvent un des moments les plus excitants pour les voyageurs.

Nous voilà au guichet de la RATP (transports en commun de Paris), le préposé nous conseille la carte orange zone 1-5 pour 30€ (selon les dires, la moitié aurait suffi...). Le transport en commun de la région est bien développée. Avec ses 378 stations, il est normal de trouver une bouche de métro à tous les 500m des attraits de la ville.

Avec la confusion qu'engendre le décalage horaire (+6h) et l'arrivée dans une nouvelle ville, heureusement que Fred (ancien collègue idCAD) et Adelyne (sa copine) nous accueillent dans leur sympathique demeure à Issy-les-Moulineaux. Un pastis de Marseille comme apéro et une tartiflette (compétiteur de la poutine); on peut certainement dire qu'on a connu l'hospitalité française.

Durant notre séjour dans la capitale française, nous avons certainement visité les principaux attraits, mais nous laisserons les photos parler d'elles-mêmes. Passons directement à ce qui nous a marqué...

Tout d'abord, il y a la beauté de la ville, traversée par la Seine. L'architecture est grandiose: les musées et châteaux, immenses et innobrables, révèlent une partie de l'histoire glorieuse et parfois controversée (le colonialisme et le musée du Louvre). Ensuite, il y a les cafés à chaque coins de rue. Quelle surprise de constater que le prix est plus élevé lorsqu'on s'asseoit (il faut le prendre debout au bar)! Mais qu'il est bon leur café! Même Vivi s'y met (prix du thé trop élevé). Par contre aucune retenue pour les pâtisseries. On se gâte avec les croissants, les chocolatines, les baguettes, les fromages (qui sentent le petit pied), les saucissons secs et que dire du bon vin pas cher!

Nos amis les français

Revoyons nos stéréotypes: râleux, pressés, ne comprennent pas les québécois... Eh bien nous, nous les avons trouvé bien sympas. D'accord nous avons croisés quelques bougons, mais il s'agit d'une minorité.

D'ailleurs, nous avons une bonne anecdote. Nous avons choisi d'acheter nos billets d'avion RTW (round the world) en Europe puisque c'était moins cher. Nous rendons visite à une agence parisienne "Les connaisseurs du voyage" dont les forfaits semblent intéressants. C'est alors que notre vendeur, Michel, un vieux gaillard, nous reçoit: "Que voulez-vous?". Et nous de répondre, "Nous avons un itinéraire un peu personnalisé". Soupirant fortement, il nous répond, "ça sera compliqué et cher..." et puis un autre soupir... Sympathique! C'est en se jouant dans le poil de new (qui dépassait de quelques mm) qu'il complète notre devis: "ça fera 3900€ + taxes". Donc plus de 6000$ CDN... Merci, on s'arrange par nous mêmes.

French Road trip!

La fin de semaine de Pâques arrivée, Fred et Adelyne nous proposent un road trip. C'est à bord de la Citroën Saxo que nous irons visiter le Mont St-Michel et les alentours. Nous sillonnons les routes de la Normandie et de la Bretagne, s'arrêtant à Caen, St-Malo, Pontorson, St-Michel, Carentan et même Omaha Beach, où se sont déroulés les débarquements. Chaque région et chaque ville, à si peu de distance, a son charme, ses paysages et ses spécialités culinaires très localisées. Le château de Guillaume le Conquérant à Caen. La ville portuaire de St-Malo, avec ses remparts, ses crêpes bretonnes, accompagné de cidre artisanal, et de kouing aman (pâte feuilletée aux pommes) comme déssert. Le mont St-Michel et son abbaye sur le bord de la mer où les différences de marées sont les plus importantes de l'Europe. Les plages du D-Day qui laissent des traces de l'occupation allemande avec ses bunkers, trous d'obus et autres vestiges de la guerre.

Alors voilà pour les premiers jours de notre voyage... on se revoit pour les prochaines aventures, qui nous mènent vers Bordeaux et Toulouse...

France

Vi et Ray
ps. continuez à nous écrire, même si on ne répond pas immédiatement (accès limité à Int€rn€t), ça nous fait plaisir de vous lire!