lundi 9 juillet 2007

Rencontre de l'est et de l'ouest

Orient Express (par Ray)

Ah Civilisation! Quel geek n'a n'a jamais joué à ce jeu d'ordi sur l'évolution des peuples et des conquêtes. Comme nous étions si proches, nous n’avons pas pu résister à la tentation d’aller conquérir, à notre tour, cette cité tant convoitée : Istanbul.

Située à l’embouchure du détroit de Bosphore, à la rencontre de l’Europe et de l’Asie, les Byzantins (Grecs) y ont mis les pieds les premiers en y établissant leur capitale, Byzantium.

Son emplacement propice, entre la Mer Noire et la Mer de Marmare, sur la route de la soie et des épices, lui permettait d’imposer d’importantes taxes sur le commerce terrestre et naval. Ceci lui permit de prospérer, mais en même temps d’être tant convoitée.

Il n’en fallu pas plus pour tenter l’empire Romain dans ses désirs d’élargir ses possessions territoriales. Séparée par trois futurs héritiers, Byzantium fût attribuée au règne de Constantin, qui la renomma Constantinople aussitôt. Sachant la ville si désirée, il fût élever des murs tout autour pour la défendre de ses envahisseurs. Ces mesures de défense étaient si efficaces qu’ils ont pu repousser tous ses agresseurs : Attila et les Huns, les Bulgares, les Arabes et même les Barbares.

C’est alors que les fidèles d’Osman le turc (les Ottomans) et leur armée puissante s’en prirent à un empire romain croulant. Avec des stratèges bien pensés, les turcs envahirent la ville par la Corne d’Or, le Talon d’Achille de ses défenses.

Mehmet le Conquérant, qui mena ses troupes à la victoire, convertit alors la ville à l’Islam. Les églises étaient devenues des mosquées. Il fit construire son palais royal, le Topkapi. En tant que sultan (dans son harem), il régna son empire ottoman florissant d’une capitale qui métamorphosa tranquillement son nom : Istanbul, signifiant « la Cité ».

Istanbul (par Vivi)

C’est au son de la prière que nous nous réveillons. Il fait 47 degrés centigrades et l’humidité est étouffante. Nous vaquons dans la ville pour découvrir ce qu’elle a à offrir. Il s’agit de ma première immersion dans la culture musulmane. Je m’attends donc aux clichés habituels : hijab, la vie qui s’arrête aux heures de prière, polygamie, etc. Seulement au lieu de ces stéréotypes, je découvre une ville moderne qui grouille d’activités. On y rencontre des femmes voilées de la tête au pieds, comme d’autres qui tentent d’imiter la Madonne en étant le plus sexy possible, sans avoir peur du kitsch.

Sur la rue, nous rencontrons un vendeur de tapis qui nous suggère un café non loin de notre auberge. Nous acceptons sa proposition qui s’avère fort bien. En Turquie, la coutume veut qu’une personne donnant une recommandation soit responsable de la satisfaction des services rendus. Donner sa parole reste donc un geste honorable.


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