vendredi 11 janvier 2008

Les moutons contre-attaquent!

Roadtrip au pays des hobbits

La Nouvelle-Zélande, pays des contes et légendes… pays des elfes et du Seigneur des Anneaux. La seule mention de cette contrée évoque en nos esprits un endroit magique au milieu d’un paysage féérique.


C’est à la fin du mois de novembre 2007, printemps en hémisphère sud, que nous y avons posé pieds. À peine sorti de la zone douanière, nous apercevons nos noms au bas d’un drapeau du Québec. C’est Mat et Nat, les deux gentils québécois rencontrés en Grèce en début de voyage! Il y a 7 mois, on s’est donné rendez-vous ici pour un roadtrip autour de l’île. Qui aurait cru que ça se réaliserait? Pen pals pendant quelques temps, nous allions enfin connaître leurs vraies natures… 16h par jour, deux semaines durant. À bien y penser, on était un peu nerveux de les revoir. Vous imaginez être pris deux semaines avec des « sheep shagger »?!


Heureusement, il n’en fallut pas long pour comprendre que l’on s’entendrait bien… après s’être fait mettre à la porte de l’auberge aux p’tites heures du matin la première soirée et une matinée au musée dont on ne se souvient même pas le thème; on a rapidement réalisé que les conversations ne manqueraient pas!


Les plans étaient comme suit : atterrir à Wellington pour y rejoindre les amis et faire la remontée jusqu’à Auckland avant le 7 décembre pour attraper notre vol en direction de l’Amérique Latine. Nous avons donc amorcé notre chemin.


Finalement, la Nouvelle-Zélande, ça ressemble beaucoup au Canada, mais en plus cher. Sur l’île du nord, l’idée est de faire plusieurs activités loufoques et de s’amuser à rire de nous (et pourquoi pas des autres). C’est ainsi que nous avons joué les Beastie Boys avec nos costumes de blackwater rafting et de parachutisme. Et oui, vous m’avez bien compris : Parachutisme! Quelle belle surprise pour fêter mes 82 ans! Merci les amis de m’avoir permis d’ajouter cette expérience à ma iste « Been there, done that! » Je vous jure que j’ai tripé à me lancer en bas d’un avion à 12,000 pieds du sol. Une sensation que je n’oublierai jamais. D’ailleurs, on n’est pas pour être conscient du risque. Papa, la prochaine fois (oui il y en aura), je te dare de venir!


Autre que les activités et la nature (voir http://mat-nat.blogspot.com/), la Nouvelle-Zélande c’est aussi les kiwis, les fruits kiwis, les moutons et le vin. Bien qu’on n’ait pas réussi à voir l’oiseau qui a donné le surnom aux habitants de l’île (même après une visite au centre d’aide : ils dorment le jour et de toute façon, leur voisin « Museum of the Kiwi » interdit au centre de les montrer gratuitement), mais on a croisé plusieurs champs de fruits et dépensés nos énergies à courir après des moutons à la place. Saviez-vous qu’il y a 15 fois plus de moutons que de gens en NZ? Ça voudrait dire environ… 4 millions d’habitants x 15 = 60 millions de moutons! Après « La Révolution des béquettes », « Les moutons contre-attaquent »! Vous auriez fait la même farce plate après toutes les bouteilles de vins qu’on a dégustés à votre santé. D’ailleurs, une chance qu’on a lu le blog des amis dernièrement, parce qu’on ne se souvient pu trop de notre passage dans ce coin. Je vous taquine… On se souvient de quelques bouts ;)


On s’est franchement amusés en Nouvelle-Zélande… malgré la pluie et la mauvaise température (selon moi, Vivianne). Merci à nos deux pen pals préférés d’avoir conduit jusqu’à 16h par jour sans se plaindre… et surtout, sans nous perdre! Merci pour les magnifiques points de vue et les descriptions gesticulées à Nat! On a super hâte de vous recroiser; qui sait dans quel pays? Pour le moment, on vous souhaite la meilleure des chances en Australie!




La vraie mystique


Un vieil ami suisse nous avait vanté la beauté de Rapa Nui (Île de Pâques). Nous avons donc changé nos plans et nous avons ajouté une petite semaine de vacances du voyage à l’insulaire. Pas de tout inclus, mais presque : une petite auberge au bord de la mer remplie des gens bien chaleureux. Les Rapa Nui (un peuple polynésien, une langue, ainsi que le nom de l’île) nous ont fait sentir bienvenus dans la famille. Nous avons eu droit à un repas de thon et de gâteau aux bananes, cuits sous la braise dans la terre. Nous croyions que ce serait notre premier contact avec les hispanophones, quelle erreur! Non seulement les gens ici parlent leur propre langue, mais ils parlent aussi très bien le français, comme ils font partie du Triangle Polynésien (incluant Tahiti, une ancienne colonie française).


Cela dit, il était temps d’aller explorer ce qu’une île ayant une circonférence de 60km avait à nous offrir. Parsemés tout autour, les moais (fameuses statues) se tiennent debout, où tombées, maintenant un air mystérieux. Comment ont-elles été construites et transportées jusqu’à leur lieu de repos? Seule la déforestation presqu’entière de l’île et un lieu de fabrication sur le flanc d’un volcan en témoignent. Que ce soit lors d’un trekking ou d’un tour de 4x4, au lever ou au coucher du soleil, les moais ont de quoi mystifier et attirer des regards pensifs.


Jusqu’à récemment, les rapanuis étaient considérés comme carnivores. Heureusement, les jeunes se sont transformés en petits surfeurs (les vagues sont magnifiques!) et le soir, ils se déhanchent au son de leur musique folklorique ou du zouk. C’était tellement entrainant que nous n’avons pas pu résistés à se joindre au plaisir avec quelques amis français, Raph, Aurélie et Christophe, et ce, jusqu’aux p’tites heures du matin…



Premier contact avec l’Amérique du Sud!


Nous étions un peu inquiets de quitter nos amis Mat et Nat qui étaient devenus nos copains de voyage, quelque chose de connu, de stable. Comment serait encore un premier contact avec un nouveau continent? Pourtant nous avions tellement hâte à cette partie du voyage. Quelle chance que d’avoir rencontré Pia et sa famille comme premier contact! Notre amie chilienne nous a invités à rester dans sa maison familiale dans un petit quartier sympa de Santiago. Nous avons passé une journée à babysitter le petit Emilio, et ensuite se cuisiner des pâtes et des pizzas maison, et à jaser de Montréal (comme sa sœur y a vécu) autour de bonnes bouteilles chiliennes. Après deux jours sous son hospitalité, nous étions revigorés et prêts à repartir à l’aventure!



Suivez-nous pour nos prochaines aventures en Argentine, où de nouveaux antagonistes se joignent à nos périples! Feliz Navidad y Feliz Nuevo Ano!